L’association WAPA fondée en 1980 est active pour la défense de la culture et des traditions guyanaises qui sont l’expression d’une histoire métisse : l’Afrique, et l’Occident réunis sur un territoire pour donner au folklore sa richesse et ses couleurs. L’Afrique, on la retrouve dans les musiques, les danses et les chants populaires. L’apport de l’Occident se retrouve dans les danses et les musiques d’époque telles que lancier, quadrille, valse, mazurka, polka et biguine héritées de la période coloniale. Très en vogue au début du siècle dernier, elles étaient pratiquées dans des salons créoles où se côtoyait la bourgeoisie locale.

 

 

  Le folklore guyanais repose donc sur 3 cultures : Amérindienne, Européenne et Africaine.

  

  

La musique a d’abord servi à accompagner les danses. La vie dans les plantations, les relations colons-esclaves sont la trame de tous les chants et de toutes les danses.

  

 

 

 
Après des longues journées de travail sur les plantations, les esclaves avaient pour habitude et pour seule distraction ces danses syncopées au son des tambours.

 

 

 

 

      Les danses traditionnelles guyanaises traduisent des moments forts de convivialité et de fraternité autour d’un Mayouri par exemple. Amis, connaissances et voisins se rassemblaient sur un terrain pour défricher ou récolter les produits. Le Mayouri véhicule les valeurs fortes de la vie en communauté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces danses et ces musiques demeurent le témoignage de cette période.

  

  

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